La reconstruction d’un sein, après le cancer
Selon la Fondation contre le Cancer, une femme sur neuf souffrira un jour d’un cancer du sein. Quotidiennement, chez nous, en Belgique, 25 femmes (en moyenne) découvrent qu’elles sont frappées par cette maladie. Or, d’après la Société royale belge de Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, 70 % de celles qui pourraient bénéficier d’une reconstruction mammaire ne sont pas assez informées sur les solutions existantes. Pourtant, un chirurgien compétent peut redonner à la patiente une poitrine digne de ce nom. Comment ? En posant une prothèse ou en recréant le sein absent. « Les reconstructions postmastectomies sont parfois réalisées avec les propres tissus de la femme (peau, muscle, excès de graisse…) », lit-on dans « Marie-Claire Belgique ». « Ceux-ci sont prélevés au niveau du dos, de l’abdomen ou autre avant d’être transférés, transplantés et modelés au niveau du sein. Du coup, ce dernier, même opéré et reconstruit, évolue et vieillit comme le sein sain. Quelques mois après ces interventions, la reconstitution du mamelon (à partir de l’autre mamelon ou de la peau du sein reconstruit) est programmée sous anesthésie générale ou locale. Dernière étape : la tatouage de l’aréole, en consultation, dans des tons très proches de l’aréole naturelle… ». Il est plus facile, après, de reprendre le cours d’une vie normale…
Photo : « Marie-Claire », édition belge du mois d’octobre.